Your new post is loading...
Your new post is loading...
A month after I ordered prenatal vitamins on Amazon, I started hearing an ad on Spotify that featured the sound of a baby’s heartbeat. It was an ad for a prenatal doctor.
“Fuck,” I thought, “the Internet already knows I’m trying to get pregnant.”
But it was impossible to know if it was an example of Target-style omniscience or Spotify accurately targeting my general demographic: Woman listener of child-bearing age. (When I reached out to Spotify, a spokesperson said she was unable to tell me how the ad wound up in my mix.)
When Princeton professor Janet Vertesi got pregnant a few years ago, she went to great lengths to hide her baby bump from the world of big data. She didn’t want her unborn child to be tracked by advertisers and data brokers, so she paid for maternity clothes in cash, used Tor to surf baby sites, ordered baby products to an Amazon locker, and forbade friends and family from discussing the good news on Facebook or via texts.
Une coalition d'éditeurs et d'acteurs du numérique lancent une plateforme commune d'achat d'espaces publicitaires, sur laquelle ils partageront les données personnelles des internautes dont ils disposent.
Facebook a répondu à la CNIL, qui lui a posé une série de questions concernant divers aspects de son fonctionnement. L'autorité administrative s'interroge sur la comptabilité de ces mécanismes avec la législation française.
Il faudra attendre encore quelques semaines avant de savoir si l’utilisation de cookies par Facebook pour tracer des internautes qui ne sont pas inscrits sur le réseau social est conforme à la loi informatique et libertés de 1978. En effet, ce n’est que le mardi 9 août que les juristes de la commission nationale de l’informatique et des libertés ont reçu la réponse du site communautaire.
Le marché de la publicité en ligne s’est profondément métamorphosé au cours des trois dernières années, passant d’un ciblage massif de population par grandes catégories sociodémographiques au ciblage individualisé. La publicité ciblée nécessite une connaissance précise des préférences, comportements et liens sociaux des internautes. Concrètement, elle se traduit par des techniques de traçage et une exploitation toujours plus fine des données par les intermédiaires de la chaine de valeur.
Les données, nous répète-t-on à l'envi, sont le pétrole du XXIe siècle. Mais alors, à qui appartient le pétrole ? Au producteur, autrement dit à vous et moi qui tous les jours mettons nos données en circulation ? Ou aux Gafa et autres plates-formes qui les commercialisent ? A cette question centrale, la loi pour une République numérique, tout juste votée à l'Assemblée, ne répond pas. L'article 16 consacre certes la « libre disposition des données à caractère personnel ». Mais libre disposition n'est pas propriété. La logique de la loi, comme celle des textes européens dont elle s'inspire, est de conférer des droits à l'individu sur ses données (droit à l'oubli, droit testamentaire, droit à la portabilité…) et des obligations aux plates-formes qui les utilisent (neutralité vis-à-vis des contenus, lisibilité des conditions d'utilisation…). Cette approche strictement juridique donnera du travail aux avocats, sans traiter les racines du problème : aujourd'hui, nos informations les plus intimes sont éparpillées sur le Net, cédées en échange de services dont la gratuité repose sur le traitement de nos données, en particulier via le reciblage publicitaire. Nous sommes devenus de la chair à algorithmes, victimes de la plus formidable extorsion de valeur des temps modernes.
Via Bernard BRUNET
"Si c'est gratuit, vous êtes le produit." L'antienne de l'économie à l'heure d'Internet a tellement conquis les esprits que rares sont ceux qui prennent la peine de la contester. Zeynep Tufekci fait partie de ceux-là. "Je veux être une cliente, pas un produit", lance la sociologue américaine, spécialiste des interactions entre technologie et société, dans une tribune à fort retentissement publiée samedi 6 juin dans le New York Times, intituée "Mark Zuckerberg, laissez-moi payer pour Facebook".
Déroulant un raisonnement aussi simple qu'efficace, Mme Tufekci rappelle qu'un utilisateur ne rapporte en moyenne au réseau social que 20 cents (18 centimes d'euros) par mois, issus de publicités de plus en plus ciblées affichées par les annonceurs sur la base de leurs informations personnelles. Et ce, alors que nous passons en moyenne 20 heures par mois sur Facebook.
Le « retargeting » consiste, quelques minutes après un passage sur un site marchand, à envoyer au visiteur un mail de relance personnalisé.
D'abord aux Etats-Unis, puis dans le reste du monde, Facebook traquera désormais les visites des sites internet par ses membres pour savoir quelles publicités insérer dans le fil d'actualité lorsqu'ils reviennent sur Facebook.
Les écrans publicitaires numériques ont envahi notre quotidien. Ils constituent une pollution visuelle, énergétique et mentale, estiment leurs détracteurs. Mais aussi des outils « espions » : le projet d’activer les caméras de surveillance publicitaire dans le métro parisien pour analyser les passants est toujours d’actualité. Le débat sera ré-ouvert en juin dans le cadre de la loi sur la biodiversité. Quinze associations appellent à une mobilisation nationale contre les écrans publicitaires numériques le 26 avril prochain. Un « Festiv’halte » est d’ores et déjà programmé à Paris.
Grâce à de nouveaux logiciels, les professionnels de la vente en ligne ne se contentent plus de tout savoir sur nous. Ils devinent nos préférences et anticipent nos intentions.
Schnail Mail : un vrai service de courrier gratuit, pour la vie ! Toujours à la recherche d’alternatives à vous proposer, Framasoft a trouvé important de relayer et promouvoir le
Sur les 43 membres du groupe de travail du W3C sur le DNT, 20 critiquent le résultat, dont 17 proposent de jeter l'éponge. Acteurs de la publicité et défenseurs de la vie privée ne parviennent pas à s’entendre sur une solution de compromis.
Vous surfez sur votre site marchand préféré, disons pour trouver un accessoire pour votre smartphone, quand vous décidez d’aller plutôt lire votre journal en ligne.
Mystérieusement, l’accessoire est là sous forme de bannière publicitaire. Et il vous retrouve sur votre page Facebook et fait même sa pub avant que vous ne puissiez visionner une vidéo sur YouTube. Comment cette pub fait-elle pour suivre vos clics de site en site? Grâce à une technologie de publicité sur internet qui associe le reciblage au real time bidding (RTB) ou enchère en temps réel.
|
What if a cold drink cost more on a hot day?
Customers in the UK will soon find out. Recent reports suggest that three of the country’s largest supermarket chains are rolling out surge pricing in select stores. This means that prices will rise and fall over the course of the day in response to demand. Buying lunch at lunchtime will be like ordering an Uber at rush hour.
This may sound pretty drastic, but far more radical changes are on the horizon. About a week before that report, Amazon announced its $13.7bn purchase of Whole Foods. A company that has spent its whole life killing physical retailers now owns more than 460 stores in three countries.
Présidente de la CNIL et du G29, qui réunit toutes les autorités de régulation d’Europe, Isabelle Falque-Pierrotin explique les enjeux du nouveau cadre de protection des données européen qui entrera en vigueur en mai 2018.
Une critique récurrente du ciblage et du profilage souligne combien, contrairement aux discours anxieux et alarmistes que beaucoup tiennent, les appariements ne marchent pas si bien voire pas du tout. Le ciblage publicitaire de la plupart des grandes plateformes en est l’exemple le plus connu : la plupart du temps, malgré tous les efforts dépensés à le réaliser, ce ciblage manque sa cible et demeure extrêmement perfectible. Mais ce n’est pas le cas seulement de la publicité. Exemple ce matin, avec un e-mail de Linked-in qui me conseille des annonces d’emplois soi-disant adaptées à mon profil… « des annonces sur mesure » qui sont toutes complètement à côté de la plaque…
Les appariements ne sont donc pas aussi magiques qu’on nous l’annonce. C’est pour cela qu’il semble que l’enjeu ne soit pas de leur faire toute confiance – d’où notre critique, par exemple, du solutionnisme de l’initiative de Paul Duan et de Pôle Emploi. Or, les logiques d’appariements sont au coeur même des Big Data. Partout, les outils cherchent à rapprocher les données entre elles. Mais dans quel but ?
La donnée mange le monde. Partout, sur nos cartes de fidélités, dans nos titres et badges de transport, sur nos smartphones, notre Internet et nos historiques de navigation : achats et consommations, réseaux sociaux et conversations, l’homo numericus laisse ses traces un peu partout. Et demain augure un raz de marée. L’Internet des objets va multiplier par 10 ou 100 le nombre de datas et d’informations disponibles. De quoi plonger définitivement les individus et les organisations dans cette économie de la donnée dont de plus en plus d’entreprises innovantes tirent parti. Derrière les fameux Gafa, maîtres du genre, elles sont nombreuses, nouvelles comme anciennes, à prospecter ce nouvel or noir. La donnée est le nouveau pétrole de l’économie, mais en même temps son exploration fourmille d’enjeux. La data interpelle les individus sur leur place et leur rôle, leur pouvoir et leur liberté. Elle met au défi les acteurs économiques, en termes d’approche et de gestion opérationnelle. Pour les entreprises tricolores, le bilan d’étape s’avère mitigé.
C’est une annonce discrète que Facebook a faite, mardi 15 septembre, à la fin d’un communiqué publié sur le réseau social. On y apprend que Facebook se sert désormais des boutons « J’aime » et « Partager », disséminés sur de nombreux sites et applications, pour récolter des informations sur ses utilisateurs afin de leur proposer de la publicité ciblée sur Facebook.
« Par exemple, si vous visitez des sites d’hôtels et de compagnies aériennes en vue d’un voyage, vous pourriez ensuite voir des publicités pour des offres de voyage sur Facebook », peut-on lire dans le communiqué. Une pratique appelée « second ciblage » (retargeting) dans le milieu de la publicité.
L’utilisation de dispositifs s’appuyant sur les téléphones portables des clients pour mesurer la fréquentation des magasins ne doit pas violer leur vie privée.
Si vous cherchez un moyen de protéger votre vie privée concernant tout ce qui est recherche, il existe des tas de moteurs alternatifs à Google, qui font cette promesse... Qwant, IxQuick, DuckDuckGo...etc
Mais il existe aussi MySearch qui vient de sortir en version 1.0 qui est un script faisant office de proxy, qui peut s'installer par exemple sur votre serveur OVH ou Dedibox et qui permet de faire des recherches sur Google (+ Google Images et Google Vidéos), Wikipedia, OpenStreetMap et Yacy tout en restant anonyme.
Votre IP d'origine est masquée (puisque vous passez par un serveur tiers), pas de tracking sur les pages, pas de pub, des résultats pertinents puisqu'en provenance directe de Google et bien sûr comme tout est hébergé chez vous, niveau données personnelles, vous êtes tranquille.
Les données sont une richesse. Les entreprises et les administrations s'en emparent pour personnaliser leurs produits ou leurs services.
Lors d'une conférence, la directrice générale de Yahoo a indiqué que le portail web travaillait sur la recherche contextuelle, notamment pour les mobiles. L'objectif est d'adapter les applications au comportement des utilisateurs, mais aussi de mieux les cibler publicitairement.
BM développe actuellement un outil qui lui permet d'établir un profil psychologique des utilisateurs de Twitter, en sondant les profondeurs de l'âme à travers les messages de 140 caractères publiés par les internautes.
Yahoo impose à partir de cette semaine la nouvelle version de Yahoo Mail. Mais pour l'utiliser, les internautes doivent accepter que le contenu de leurs messages soit analysé pour personnalisé la publicité affichée, comme c'est déjà le cas sur Gmail de Google.
|