Pour contraindre les collectivités locales à produire les logements sociaux manquants, la loi relative à la Solidarité et au renouvellement urbain , promulguée en 20001, a imposé aux communes un quota de 25 % de logements sociaux à atteindre parmi leur parc de résidences principales. Bien que l’efficacité de la loi SRU ne soit plus remise en question, des centaines de communes sont toujours réticentes à l’appliquer. En effet, les résultats du bilan triennal 2020-2022 sont particulièrement mauvais puisque, sur 1 031 communes soumises à la loi, 659 n’ont pas atteint leurs objectifs, soit 64 % des communes, alors qu’elles n’étaient que 47 % dans ce cas trois ans plus tôt. La question qui se pose alors est celle des difficultés - réelles ou supposées - rencontrées par les élus dans l’application de la loi, mais aussi de la responsabilité politique des communes retardataires.