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La filtration est un moyen simple et efficace pour capter des particules de différentes tailles. C’est un des outils utilisés dans le domaine de la santé et la sécurité au travail pour maîtriser l’exposition aux particules ultrafines et aux nanoparticules, tant dans des zones de travail restreintes ou ponctuelles, que dans les systèmes de ventilation générale ou spécifique.
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Selon l'inventaire du Woodrow Wilson Institute (www.wilsoncenter.org/article/new-nanotechnology-consumer-products-inventory), environ 30 % des produits sur le marché à base de nanoparticules (NPs) contiennent de l’argent (AgNP). Ces nanoparticules sont présentes dans les cosmétiques, les emballages alimentaires, l’alimentation, les textiles et dans les équipements médicaux. Bien que leur commercialisation suscite beaucoup d’intérêt du fait de leur propriété antimicrobienne et antifongique, certaines inquiétudes sont soulevées quant à leur toxicité.
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La plupart des nanomatériaux synthétiques émis dans l’environnement arriveront tôt ou tard dans nos océans et nos mers. Le projet SOS-Nano a conçu des tests afin de prédire leur toxicité pour le milieu marin.
L’eau de mer offre un cadre unique, car elle contient des ions et de la matière organique qui pourraient interagir avec les nanoparticules (NP) et entraver leur mode d’action. Les chercheurs ont utilisé un ingénieux système naturel d’exposition à l’eau in vivo pour tester les effets des nanoparticules d’oxyde métallique.
Vidéo : Ludwig Vinches, chercheur post-doctoral à l'ÉTS, explique le développement d'une méthode afin d'évaluer l'efficacité des gants de protection contre les nanoparticules.
Via Avicenn
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Des analyse par rayons X de peaux tatouées ont révélé que les éléments de l’encre des tatouages se déplacent du tatouage jusqu’à nos ganglions lymphatiques sous forme de nanoparticules.
En France, 14 % de la population est tatouée, selon un sondage Ifop datant de fin 2016 commandé par le syndicat national des artistes tatoueurs (SNAL). Chaque tatouage est une trace que la personne gardera à vie ou, du moins, pendant de très longues années. L’encre utilisée reste donc très longtemps dans l’organisme après son injection dans l’épiderme et le derme. Problème : on sait peu de choses sur la composition des différents pigments utilisés et sur leurs effets.
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L’hiver dernier, une étude dévoilait la présence de nanoparticules dans certains biscuits, plats préparés et chewing-gums sans qu’elle soit mentionnée sur l’étiquette. D’ailleurs, que font-elles dans nos aliments ? Sont-elles nocives pour la santé ?
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Les encres colorées utilisées pour les tatouages contiennent des nanoparticules d'oxyde de titane qui peuvent voyager dans le corps. Une étude franco-allemande le prouve.
Discussion avec Rémi Tucoulou chercheur à l'ESRF de Grenoble et co-auteur de ces travaux publiés hier dans la revue Scientific Reports.
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Risque de cancer, affaiblissement du système immunitaire, inflammation pulmonaire… Les études sur les effets délétères des nanomatériaux s'accumulent et interpellent. Franceinfo fait le point.
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After a few quiet months, the Nanosafety newsletter is finally back on tracks. We apologize for this delay and hope you'll enjoy reading this newsletter n° 108.
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Nous sommes un groupe de quatre étudiants en Master environnement et risques industriels et urbains à l’Institut du Génie de l’Environnement et Ecodéveloppement (IG2E) à l’Université Claude Bernard de Lyon. Dans le cadre d’un projet en vue d’une présentation à une conférence sur les nanoparticules organisée par notre école ainsi que AVICENN et qui se tiendra le jeudi 6 avril 2017 à l'amphithéatre Astrée (La Doua), nous aurions besoin de diffuser un questionnaire pour évaluer la connaissance des nanoparticules par la population française. Il s'agit d'un questionnaire de quelques minutes, votre implication est importante pour la réussite de notre projet. Merci pour le temps que vous nous consacrez.
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Les nanosciences et nanotechnologies sont déjà au cœur de nombreux objets de notre quotidien. Mais mis à part le fait que cela se passe à l’échelle du tout petit, que savez vous d'autre? Ce MOOC de 7 semaines a pour objectif d’enrichir votre vision du domaine. Il vous donnera de bonnes connaissances dans les différentes disciplines qui le composent en allant de la Chimie et la Physique jusqu’aux Biotechnologies et la Médecine. Il répondra aux questions que vous vous posez concernant les enjeux sociétaux, sanitaires et environnementaux associés aux nanotechnologies. Ce sont 50 enseignants et chercheurs de l’Université Paris-Saclay spécialistes du domaine, qui ont à coeur de vous transmettre leurs connaissances au travers de nombreuses vidéos de cours, d'expériences filmées en laboratoire et de témoignages d’acteurs des nanos. Vous aurez également le plaisir de retrouver la participation du Prix Nobel de Physique : Albert Fert.
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Le secteur agroalimentaire utilise depuis très longtemps différents types d’additifs pour améliorer les propriétés des produits alimentaires ou optimiser les procédés de fabrication. Certains de ces additifs sont des nanoparticules (E170, E171, E174, E551, …) et la situation est aujourd’hui assez floue entre le fait que certains d’entre eux étaient utilisés bien avant qu’on les qualifie de nanomatériaux et que différentes définitions des nanomatériaux cohabitent.
L’EFSA doit par ailleurs encore en évaluer certains ces prochaines années alors que les données scientifiques disponibles ne sont pas forcément suffisantes pour cela. La réglementation européenne impose enfin depuis quelques mois que le consommateur soit informé de la présence de nanomatériaux dans les produits alimentaires. L’obtention de données de caractérisation de qualité s’avère indispensable pour répondre à ces enjeux, mais constitue aujourd’hui un véritable défi.
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Ali Bahloul, chercheur à l'IRSST, parle de la performance d'un modèle de filtre N95 contre des particules ultrafines, incluant les nanoparticules.
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Les silices amorphes synthétiques (SAS) sont des substances à l’état nanoparticulaire dont les caractéristiques physicochimiques permettent une multitude croissante d’applications industrielles. L’exposition professionnelle aux SAS pourrait concerner un grand nombre de personnes puisqu’elles représentent la 2e classe de substances nanoparticulaires produites et importées en France et pourraient induire des effets sur la santé des travailleurs.
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Très utilisées dans l'agro-alimentaire, les cosmétiques ou les matériaux de construction, les nanoparticules de dioxyde de titane sont des éléments ultrafins qui peuvent contaminer l'atmosphère. Le Haut conseil de la santé publique (HCSP) préconise donc de protéger les personnels des entreprises qui les fabriquent ou les manipulent et le voisinage des sites concernés.
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Le 27 février 2018, LNE-Nanotech, un nouvel institut dédié à la métrologie pour les nanotechnologies a été inauguré en présence de Delphine Gény-Stephann, secrétaire d’État auprès du ministre de l'Économie et des Finances. Bénéficiant de toute l’expertise et des installations de pointe du LNE, reconnues au plan européen, LNE-Nanotech permettra de faire progresser nos connaissances sur les nanomatériaux et les nanodispositifs tout en les mettant au service de la société et de l’industrie.
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Le Biam et l’Institut Frédéric-Joliot font progresser les connaissances concernant l’importance de la nature des couronnes protéiques sur la toxicité des nanoparticules. Leurs résultats révèlent un nouveau concept : « l’interactome protéique ».
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Avicenn a participé à la réalisation d'une mini BD pédagogique sur les nanos dans les produits du quotidien pour faire connaître ce sujet si peu connu et les solutions à déployer. À partager sans modération… Merci à Géraldine Grammon pour son inspiration et ses illustrations !
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Le gouvernement a saisi l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) pour finaliser à court terme les travaux entamés sur le dioxyde de titane (E171) sous forme nanoparticulaire dans les aliments. Face aux incertitudes sur l’impact de cette substance à l’échelle granulométrique, la France voudrait être en mesure de porter au niveau européen un dossier permettant d’alimenter par des données détaillées la réévaluation de la substance par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) et par l’Agence européenne des produits chimiques (Echa).
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Le Gouvernement a saisi l’ANSES sur les effets des nanoparticules de dyoxide de titane dans l’alimentation et diligente les services de la DGCCRF pour effectuer des contrôles.
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Diamond nanoparticles (or nanodiamonds, NDs) have potential applications in medicine and life sciences, e.g., for sensing and imaging, for drug-delivery, or as a component in scaffold or coating materials. While diamond itself is biocompatible, NDs have different properties from the bulk material and could be cytotoxic.
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– Concilier applications industrielles et réglementation – Améliorer les propriétés des denrées, optimiser les procédés de fabrication ou encore obtenir des emballages aux propriétés avancées, les propriétés uniques des nanomatériaux offrent de nombreuses possibilités. Mais le contexte médiatique, l’instabilité réglementaire, les risques potentiels associés à certaines de ces substances et les difficultés d’une caractérisation fiable constituent autant de freins au développement serein de ces applications.
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Les objectifs de j'EXCEL – Mieux définir les nanomatériaux et nanoparticules et approfondir le niveau législatif en pleine évolution. – Présenter les différents modes de synthèses et usages des nanomatériaux et nanoparticules dans des domaines aussi divers que variés. – Investiguer les moyens analytiques disponibles pour caractériser ces objets. – Illustrer la diversité des propriétés pouvant être apportés par les tailles nanométriques des objets mis en œuvre.
Des nanoparticules, on en trouve dans tous les milieux industriels, souligne Ludwig Vinches, chercheur postdoctoral à l’École de technologie supérieure, sous la direction du professeur Stéphane Hallé. Il ne faut surtout pas les diaboliser, car elles nous rendent de grands services. Cependant, tant que les spécialistes en nanotoxicologie ne peuvent nous dire à partir de quelle concentration elles peuvent devenir toxiques, il faut protéger les travailleurs en appliquant le principe de précaution.
Via Avicenn
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Des chercheurs de l’Inra et leurs partenaires ont étudié les effets d’une exposition orale au dioxyde de titane, un additif alimentaire (E171) utilisé de façon courante, en confiserie notamment.
Ils montrent pour la première fois chez l’animal que le E171 pénètre la paroi de l’intestin et se retrouve dans l’organisme. Des troubles du système immunitaire liés à l’absorption de la fraction nanoparticulaire de l’additif ont été observés. Par ailleurs, les chercheurs montrent qu’une exposition orale chronique au E171 induit de façon spontanée des lésions prénéoplasiques dans le côlon, un stade non malin de la cancérogenèse, chez 40 % des animaux exposés. De plus, le E171 accélère le développement de lésions induites expérimentalement avant exposition.
Ces résultats témoignent d’un effet initiateur et promoteur des stades précoces de la cancérogenèse colorectale, sans toutefois permettre d’extrapoler ces conclusions à l’Homme et pour des stades plus avancés de la pathologie. Ces résultats sont publiés dans Scientific Reports le 20 janvier 2017.
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