L’exposition aux nanoparticules peut occasionner des réponses inflammatoires nocives pour la santé, aussi bien chez l’homme que chez la femme. Les nanotechnologies sont en plein essor, tout comme la nanotoxicologie, cette discipline qui s’intéresse à la toxicité des objets ou matériaux inférieurs à une taille de 100 nanomètres.
Les nanoparticules de dioxyde de titane (NPs de TiO2) sont largement utilisées dans l’agro-alimentaire, les cosmétiques, les matériaux de construction.
Elles sont fabriquées ou manipulées en France dans de nombreux sites, ce qui pose la question de l’exposition des travailleurs et des riverains. Les poudres ultrafines de NPs de TiO2 peuvent contaminer l’atmosphère ce qui nécessite des mesures de protection spécifiques, d’autant plus que des études récentes ont montré que ces nanoparticules, inhalées ou absorbées, franchissent les barrières biologiques et s’accumulent dans certains organes.
Cette enquête australienne vise à déterminer si l’exposition aux nanoparticules manufacturées (ENP) peut entraîner une inflammation et des modifications de la fonction pulmonaire.
Le 16 janvier 2018, à l’occasion du Conseil national de la consommation, la DGCCRF a rendu publics les contrôles réalisés par ses services sur les nanomatériaux dans les produits alimentaires mais également dans les cosmétiques.
Nanoparticle emissions from traffic have a major effect on human health. A good air filter can prevent such nanoparticle emissions from entering the indoor air of buildings.
However, there are no particulate filter test standards for ultrafine particles, which dominate the particle concentrations in outdoor air and are hazardous.
La prochaine école de la Société Française de Nutrition (SFN) aura pour thème : « Nanoparticules et Alimentation ». Organisation : Xavier Coumoul et Éric Houdeau.
Le 23 novembre 2017 – AgroParis-Tech, amphi Risler, 16 rue Claude Bernard, Paris Ve.
Les nanoparticules existent depuis des milliards d’années à l’état naturel. Aussi loin que l’on puisse observer, elles sont fort nombreuses à voyager entre les astres, elles constituent la poussière interstellaire qui participe à la naissance de nouvelles étoiles. Sur Terre, les nanoparticules qui voltigent dans l’atmosphère, proviennent d’éruptions volcaniques, de l’érosion des roches, plus récemment de la combustion engendrée par l’homme.
Étudiée depuis la fin des années 70, cette poussière de poussière crée un pont entre les états gazeux et condensé de la matière. Diminuer les dimensions des systèmes pour répondre aux défis technologiques de la miniaturisation, comprendre la complexité de petits objets en les construisant atome par atome, ces deux approches convergent sur les objets de dimension nanométrique dont les proportions sont aussi celles des molécules biologiques.
Que peut-on faire de cette compatibilité en taille ? Ces nanoparticules sont-elles dangereuses ? Combien faut-il d’atomes pour construire un petit morceau de solide ayant des propriétés similaires à celles d’un morceau du même solide mais plus gros ?
La réponse n’est pas simple car elle dépend de la propriété à laquelle on s’intéresse. C’est l’extraordinaire domaine des nanosciences.
Une étude scientifique a révélé ce mardi la présence de dioxyde de titane, sous forme de nanoparticules, dans les ganglions lymphatiques de certaines personnes tatouées. Les professionnels de santé, qui ne mesurent pas encore l'étendue exacte des dégâts, recommandent de bien se renseigner sur la composition chimique des produits utilisés.
Les nanoparticules (NP) représentent aujourd’hui un enjeu à la fois technologique, sociétal, économique et scientifique du fait de la place de plus en plus importante des nanotechnologies dans notre vie de tous les jours. Les nanoparticules sont omniprésentes et sont susceptibles de modifier nos écosystèmes et in-fine notre futur. Et pourtant, les nanotechnologies sont présentées comme la nouvelle révolution technologique avec des propriétés remarquables et des applications infinies. La question est de savoir si « le jeu en vaut la chandelle ».
Le E171 est un additif alimentaire utilisé en tant que colorant et constitué de particules de dioxyde de titane (TiO2), partiellement sous forme nanométrique. Une étude publiée au mois de janvier 2017 montre que l’exposition chronique de rats au E171 est susceptible de favoriser la formation de lésions colorectales précancéreuses.
L’Anses a été saisie afin d’évaluer si cette publication est de nature à remettre en cause les conclusions de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) relatives à l’évaluation du E171, publiées en septembre 2016.
Où : Amphithéâtre Astrée 13, Université Claude Bernard Lyon 1, 43, bd du 11 novembre 1918 – 69622 Villeurbanne cedex.
Avec : – S. Daniele – (enseignant-chercheur, UCBL) : Les nanoparticules dans l’industrie. – A. Bensick – (Directrice de recherche, ANSES) : L’impact des nanoparticules sur notre cerveau. – J. Pourchez – (enseignant-chercheur, Écoles des Mines Saint-Etienne) : Les nanoparticules et le système respiratoire. – A. Richaume Jolion – (enseignant-chercheur, UCBL) : Les nanoparticules dans l’environnement.
Une étude récente publiée dans la revue « Chemical Science » et impliquant FEMTO-ST donne de nouvelles perspectives dans la compréhension des mécanismes d’altération de l’ADN dans les cellules par les nanoparticules métalliques.
Les Disputes d’AgroParisTech reviennent avec un 6e cycle de débats intitulé “Toxiques”. Nanoparticules, perturbateurs endocriniens, produits phytosanitaires, substances néoformées… nos aliments et notre environnement semblent envahis par toutes sortes de molécules inquiétantes.
Les Disputes d'AgroParisTech sont des séries de débats ouverts au grand public. Autour de sujets d'actualité, souvent controversés, elles réunissent des scientifiques, mais aussi des acteurs des mondes politique, associatif, économique ou culturel.
NanoEnvi est la première campagne française de mesures de nanoparticules menée à grande échelle avec la participation des habitants.
Pour collecter les nanoparticules magnétiques émises par le trafic routier, les chercheurs du laboratoire Géosciences Environnement Toulouse vont installer chez les habitants des écorces de platane, véritables biocapteurs.
Impliquer les citoyens dans la mesure de la qualité de l'air est un énorme enjeu. Le réseau de capteurs institutionnels permet de modéliser à grande maille la qualité de l'air, mais il demeure très insuffisant compte tenu de la réalité de la circulation de l'air en milieu urbain (effet cañon lié aux immeubles, circulation automobile, nature des façades…). Démultiplier les mesures donne une image différente, complémentaire des mesures réglementaires et permet donc d'adapter les politiques publiques pour améliorer la qualité de l'air.
Mais au-delà du crowdsourcing, l'implication des citoyens permet aussi de renforcer leur implication dans l'amélioration de la qualité de l'air, et au-delà de l'environnement de façon plus globale. Une expérimentation de ce type impliquant plus de 2 000 familles à Anvers montre que les personnes font plus attention à leurs actions, en particulier leurs déplacements. Au niveau européen, une initiative vise à fédérer les agences environnementales pour une action collective, avec des données standardisées pour affiner notre connaissance de la question et à terme assainir notre environnement.
NanoEnvi est un projet de recherche participatif, financé par le CNRS, porté par le laboratoire Géosciences environnement Toulouse (GET), et associant géophysicien.ne.s, aérologues, sociologues.
Il s’agit d’établir une cartographie des nanoparticules magnétiques émises par le trafic routier dans certaines rues de Toulouse, les logements et dans la Garonne. Mieux connaître le devenir de ces nanoparticules est essentiel car elles sont susceptibles d’avoir un impact sur la santé.
L’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST) vient de publier la première étude du genre pour mieux comprendre et établir comment les cellules humaines de type éosinophile (ÉO) réagissent lorsqu’elles sont mises en présence de nanoparticules (NP).
Si beaucoup de travaux portent sur la pollution des océans par les macroplastiques, peu se penchent sur celle dite « invisible » par les nanoparticules, lesquelles proviennent de la dégradation chimique et physique de plastiques de grande taille.
Une équipe de chercheurs suédois et américains y a remédié en publiant en septembre 2017, dans la revue Scientific Reports, une étude montrant qu'elles entraînent des troubles comportementaux chez certains poissons. Leur taille leur permet de franchir la barrière séparant le sang et le système nerveux, et donc d'endommager les tissus cérébraux.
The unique properties of engineered nanomaterials are beneficial to a range of industries. However, uncertainties in assessing their potential health and environmental risks could hinder their safe use. This POSTnote summarises the current regulation of nanomaterials and highlights potential future directions for regulatory testing approaches
A "nanorama" is a word creation from "nano" and "panorama". It is a novel E-Learning tool in which the user enters a virtual room in which he can move and explore workplace situations. The 360° panorama shows products, materials and occupational situations which deal with nanomaterials and technologies in the respective industry and in every-day workplace areas. It focuses on the use of nanomaterials as well as on the appropriate workplace safety measures when handling nanomaterials.
The goal of the “game” is to find all situations and to answer the questions which appear when clicking on the individual situations. Three different interactions are possible:
Des bonbons et gâteaux qui contiennent systématiquement du dioxyde de titane (TiO2) sous forme nanoparticulaire (via le colorant E171), et ce sans que le consommateur en soit informé : tel est le constat que dresse « 60 Millions de consommateurs » dans son édition de septembre. La publication reproche aux industriels, dont la moitié lui a répondu ne pas utiliser de nanomatériaux, de manquer de rigueur ou de vigilance, en dépit d'un règlement européen (INCO) qui les contraint de signaler la mention « nano ».
M. le Professeur Bernard BOSSU, Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques, Politiques et Sociales de l'Université de Lille.
« Nano, vous avez dit Nano ? » Lille, 8 mars 2016. Colloque organisé sous la direction de Bérengère Legros, Maitre de conférences, HDR, Université de Lille, Droit et Santé
Le mardi 2 mai 2017 à 20 h 30, une conférence grand public est donnée à l'Espace des sciences aux Champs Libres à Rennes, intitulée «Les nanoparticules dans l'environnement». La conférence est animée par Julien Gigault, chargé de recherches CNRS à Géosciences Rennes
Les nanoparticules (NP) représentent aujourd’hui un enjeu à la fois technologique, sociétal, économique et scientifique du fait de la place de plus en plus importante des nanotechnologies dans notre vie de tous les jours. Les nanoparticules sont omniprésentes et sont susceptibles de modifier nos écosystèmes et in-fine notre futur. Et pourtant, les nanotechnologies sont présentées comme la nouvelle révolution technologique avec des propriétés remarquables et des applications infinies. La question est de savoir si « le jeu en vaut la chandelle ».
Infos pratiques : entrée libre (dans la limite des places disponibles) ; réservation conseillée au 02 23 40 66 00.
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